Le sacrifice du yak

Publié le par Caméléon

Ames sensibles s’abstenir…

 

Vendredi avant le tournage (le 29 juin), au jaïloo, les bergers ont tué un yak. La régie avait passé commande pour nourrir l’équipe la première semaine de tournage.

Le berger des yaks (grand-père du berger vivant dans « notre jaïloo ») en a choisi un parmi son troupeau d’une trentaine de bêtes. Un beau yak blanc, une jeune femelle.

Nous étions au jaïloo à ce moment-là, avec Sylvie, Marie et Charles, pour le découpage des séquences des deux premières semaines.

Un gros troupeau est arrivé. Les hommes ont attrapé le yak. Ils ont dû le tenir à plusieurs pour pouvoir l’égorger. Puis ce fut le dépeçage. Et là, la surprise fut dure : la femelle avait beau être jeune, elle attendait déjà un petit… et le vieux berger, vexé de ne pas s’en être aperçu, contrarié et triste pour sa bête, est reparti très vite.

La viande de yak a rempli trois grosses bassines, que Kanat a descendues à Naryn dans les frigos de Marimbek. Traditionnellement, on cuisine toujours tout de suite un bout du poitrail de la bête. 2h plus tard, nous avons donc mangé sous la yourte du jeune berger un excellent kourdak (ragoût kirghiz).

 

 

 

 

Publié dans voyage

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